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Ostéopathie Périnatale et Pédiatrique
NANTES - La Beaujoire

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Ostéopratik

Questions sur l’ostéopathie​​​

La pratique de l’ostéopathie est-elle dangereuse ?

Non, l’ostéopathie n’est pas dangereuse si elle est exercée par des personnes compétentes et diplômée.L’ostéopathe possède une large palette de techniques différentes, et saura choisir celle qui s’adaptera le mieux au patient et à son état de santé. Ainsi, pour une lombalgie, l’ostéopathe n’utilisera pas les mêmes techniques chez un jeune sportif, chez une femme enceinte ou chez une femme ostéoporotique.

Il est aussi capable d’effectuer un diagnostic et de réorienter les patients qui ne relèvent pas de ses compétences.

Mon ostéopathe va t-il me faire craquer les articulations ou les vertèbres ?

Pas forcément ! Lors d’une consultation l’ostéopathe est amené à utiliser différents types de techniques, parfois les techniques dites de manipulations directes (avec « cracking ») en font partie. Mais cela n’est pas systématique.Dans tous les cas les techniques utilisées seront pratiquées en accord avec le patient et en respectant la règle de non-douleur.
Contrairement aux idées reçues, le craquement articulaire ne signifie pas une « remise en place » de l’articulation mais permet de lui redonner de la mobilité. Le craquement, quand il se produit, fait penser que ce sont vos os qui s’affrontent et crées le craquement, mais c’est faux. Il s’agit de bulles gazeuses contenue dans le liquide articulaire qui misent sous pression vont se dissoudre dans le liquide articulaire et provoquer ce bruit caractéristique.

L’ostéopathie a-t-elle une action préventive ou curative ?

Les deux. Nous connaissons généralement bien les effets curatifs de l’ostéopathie puisque nous attendons à peu près tous d’être bloqués pour aller consulter. Néanmoins, l’ostéopathe travaille sur la mobilité du corps et sur son bon équilibre, il permet ainsi à l’organisme une meilleure harmonie et réaction face aux agressions extérieures, c’est le rôle préventif d’une visite annuelle chez l’ostéopathe.

Les séances d’ostéopathie sont-elles remboursées?

Actuellement, en France, et malgré la réglementation récente les traitements ostéopathiques, quel que soit le praticien qui les dispense, ne sont pas remboursés par l’assurance maladie.

Cependant, de nombreuses mutuelles complémentaires prennent désormais en charge les honoraires des ostéopathes en totalité ou en partie, sur présentation d’une facture. Cette prise en charge varie en fonction de chaque organisme et/ou contrat (en général de 1 à 5 séances par an).

Voici une liste, non exhaustive, des mutuelles qui prennent en charge les actes d’ostéopathie.

N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre organisme, et à demander un justificatif d’honoraire à votre ostéopathe.

Combien de consultations faut-il pour obtenir des résultats ?

Il n’y a pas de réponse fixe car cela varie en fonction du type de motif, de l’ancienneté du trouble à traiter (un trouble ancien peut nécessiter plusieurs séances pour être entièrement soulagé), et de l’implication du patient dans son traitement (mise en place des conseils donnés par l’ostéopathe).
En général le plan de traitement comprend 1 à 3 séances pour un même motif, mais certains troubles (arthrose, rhumatisme, spondylarthrite ankylosante…) nécessitent un suivi régulier tous les 3 à 6 mois.

Une séance d’ostéopathie doit-elle être prescrite par un médecin ?

Non. L’ostéopathie est reconnue comme profession de première intention. C’est-à-dire que l’ostéopathe est capable d’effectuer un diagnostic d’exclusion et de réorienter les patients qui ne relèvent pas de sa compétence vers un médecin généraliste ou un spécialiste.
Il n’est donc pas nécessaire d’avoir une prescription médicale.

Existe-t-il des ostéopathes crâniens, des ostéopathes viscéraux, ostéopathes fascias, ostéopathe structurels etc. ?

Un ostéopathe DO se doit de maîtriser autant le travail des fascias, la mobilisation des os du corps et du crâne et le traitement des viscères. Ensuite, comme tout un chacun, il peut se spécialiser non pas dans une technique, mais dans une orientation thérapeutique comme les sportifs, les enfants, les femmes enceintes, etc.

L’ostéopathie suffit-elle pour traiter tous les cas ?

Non, l’ostéopathie ne peut pas tout traiter. Elle s’adresse aux structures dont la mobilité est réduite mais ne peut pas traiter les lésions organiques, soit lorsque la structure même d’une zone du corps est atteinte (notamment suite à des maladies dégénératives, génétiques, infectieuses, cancers, fractures,..).
Elle peut toutefois agir sur certaines des conséquences de ces maladies ou de leur traitement en travaillant sur les déséquilibres induits.
Inversement, en rétablissant les équilibres du corps humain et en restaurant la mobilité des différentes structures, l’ostéopathiecontribue à limiter ou retarder l’apparition de pathologies plus graves et/ou de lésions organiques.
Votre ostéopathe ne se substitue donc pas à votre médecin traitant, votre spécialiste, ni au pédiatre de votre enfant, mais il est complémentaire et travaille avec une notion de pluridisciplinarité. Ce qui compte c’est l’amélioration de la santé du patient et non quel professionnel y parviendra.

L’ostéopathie peut-elle lutter contre les mauvaises attitudes statiques et les déviations vertébrales telles que les scolioses ?

Cela dépend de l’âge du patient.
Si le suivi ostéopathique commence tôt chez l’enfant, entre 5 et 10 ans, on obtient de bon résultats grâce a l’effet positif de la croissance. Mais il convient d’associer au traitement ostéopathique un suivi chez le kinésithérapeute, voire chez le podologue.
A l’âge adulte, la déviation de courbure est souvent installée, l’objectif ne sera pas de la faire disparaître mais de maintenir une mobilité au niveau de cette courbure et d’améliorer la statique. La démarche ostéopathique consiste à améliorer le fonctionnement mécanique de telle manière que l’enraidissement soit moindre et que les possibilités d’adaptations du corps soient préservées. Le traitement est souvent basé sur un travail pluridisciplinaire (ostéopathe, podologue, masseur-kinésithérapeute…).

L’ostéopathie peut-elle agir sur les sportifs ?

L’ostéopathie représente pour le sportif de haut niveau comme pour le sportif amateur, un moyen efficace d’améliorer le rendement du geste sportif (puissance, souplesse articulaire, capacité respiratoire); tout en augmentant la récupération après l’effort.
L’ostéopathie agit aussi lors de traumatismes, afin de stopper le processus douloureux et de conserver l’équilibre du corps pour pratiquer durablement une activité sportive.
Pourquoi consulter quand on est sportif ?

L’ostéopathie peut-elle aider à la gestion du stress ?

Oui. Le stress est une manifestation d’un déséquilibre neuro-hormonal. L’ostéopathie en travaillant sur les tensions musculaires et articulaires du corps, peut agir sur le système nerveux sympathique. Dès lors, les situations d’angoisse, de panique, d’agressivité et/ou de dépression, par exemple, s’en trouveront améliorées car le corps du patient deviendra apte à absorber et à gérer les causes de cet état.

Quels sont les avantages de l’ostéopathie ?

  • C’est une méthode de traitement « naturelle », sans médication et qui se pratique dans le respect de l’anatomie et de la physiologie du patient.
  • Le traitement s’adapte à chaque patient en fonction de sa morphologie et de son état de santé (et n’est pas exactement reproductible sur chacun). Il peut aussi compléter un autre type de traitement (médicament, kinésithérapie, orthodontie…).
  • L’ostéopathie est une thérapeutique très performante; dans 80 % des cas par sa démarche originale et la technicité de ses praticiens, elle obtient des résultats rapides et cela sans traitement contraignant.
  • C’est également une approche thérapeutique qui vise à libérer l’individu et non à le contraindre : pouvoir continuer à faire du sport plutôt qu’arrêter, continuer à travailler.

Quelle reconnaissance pour l’ostéopathie en France ?

Depuis l’article 75 de la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, le titre d’ostéopathe est officiellement reconnu en France.
Et c’est grâce aux décrets d’application du 25 mars 2007 qu’un cadre est apporté à cette nouvelle profession, tant d’un point de vue de la formation nécessaire à l’obtention du diplôme d’ostéopathe (D.O.), que la définition des actes ostéopathiques autorisées.

Quelle est la différence entre l’ostéopathie et la masso-kinésithérapie ?

Ces deux disciplines sont différentes, mais complémentaires pour soulager les patients.
On dit souvent que l’ostéopathe rend la mobilité articulaire ou musculaire au patient et que le kinésithérapeute lui réapprend à l’utiliser de façon adéquate.

Questions sur l’ostéopathie

By osteo on 17 novembre 2014 in Articles récents, Ostéopathie

Questions fréquentes sur l’ostéopathie en général

  • La pratique de l’ostéopathie est-elle dangereuse?
  • Mon ostéopathe va t-il me faire craquer les articulations ou les vertèbres?
  • L’ostéopathie a-t-elle une action préventive ou curative?
  • Les séances d’ostéopathie sont-elles remboursées?
  • Combien de consultations faut-il pour obtenir des résultats?
  • Une séance d’ostéopathie doit-elle être prescrite par un médecin?
  • Existe-t-il des ostéopathes crâniens, viscéraux, facials, structurels etc.?
  • L’ostéopathie suffit-elle pour traiter tous les cas?
  • L’ostéopathie peut-elle lutter contre les mauvaises attitudes statiques et les scolioses?
  • L’ostéopathie peut-elle agir sur les sportifs?
  • L’ostéopathie peut-elle aider à la gestion du stress?
  • Quelle reconnaissance pour l’ostéopathie en France?
  • Quelle est la différence entre ostéopathie et masso-kinésithérapie?

Déroulement d'une consultation

La consultation dure 45 à 60 minutes environ en fonction des motifs de consultation et de leur chronicité.

Elle se décompose en trois temps : 

1) L’anamnèse :

Interrogatoire très développé permettant à l’ostéopathe de mieux comprendre ce qui peut lier votre histoire de vie, vos antécédents à la douleur qui vous amène à consulter ainsi que les autres (même sans rapport apparent) que vous pourriez ressentir.

Penser également à  signaler à votre ostéopathe si vous avez un traitement en cours (diabète, cholestérol, hypertension artérielle, prise d’anticoagulants…), si vous êtes enceinte, si vous avez déjà été manipulé par un autre ostéopathe (quand ? pourquoi ? par qui ? et avec quels résultats ?), vos antécédents chirurgicaux…

Après l’interrogatoire, l’ostéopathe vous demandera de vous mettre en sous-vêtement. Vous pouvez naturellement refuser mais le traitement ne sera pas optimal et l’ostéopathe risquerait de passer à côté de quelque chose.
C’est pourquoi, Il est recommandé de porter des sous-vêtements confortables.

2) L’examen clinique

C’est l’étude palpatoire et fonctionnelle de la personne (tests spécifiques de mobilité).
L’ensemble des éléments réunis ainsi que les connaissances pratiques et théoriques de votre ostéopathe, lui permettra d’établir un diagnostique rapide et précis et de choisir au mieux le traitement parfaitement adapté à votre pathologie,
ou éventuellement de vous réorienter vers un autre professionnel de la santé, plus à même de répondre à votre problème.
Il réduit ainsi au maximum les risques, par absence ou erreur de diagnostique.

3) Le traitement

L’originalité de l’ostéopathie réside dans la prise en charge globale du patient.
Ainsi votre ostéopathe sera amené à investiguer d’autre régions que celle où siège votre douleur.

Ce traitement est indolore et adapté à chaque patient.

L’ostéopathe pourra être amené à utiliser différentes techniques, telles que les manipulations directes (dites avec « crack » ou « pop »), les techniques de mobilisations douces, les techniques de contracté-relâché, les techniques fasciales, viscérales ou crâniennes… Dans tous les cas celles-ci seront pratiquées en accord avec le patient et en respectant la règle de non-douleur.

A la fin de la séance, l’ostéopathe fera le point avec le patient sur l’évolution des gênes ressenties avant et après la séance afin de vérifier le travail effectué lors du traitement. Ce dernier pourra avoir une impression de fatigue ce qui est tout à fait normal. L’ostéopathe terminera par des conseils sur la conduite à tenir pour conserver les avantages du traitement dans le temps.

Un traitement complet s’effectue en 1 à 3 séances en fonction des motifs de consultation, et l’écart entre chaque séance est d’environ 3 semaines. Un projet de traitement sera donc mis en place entre le patient et l’ostéopathe.

Recommandations

Pour avoir un effet optimum, il est préférable d’observer un repos de 3 à 4 jours après toute séance d’ostéopathie (absence de gros efforts, de sport…) afin de ne pas solliciter de façon excessive les zones que nous aurons travaillé lors de la séance. Durant cette même période, des réactions inflammatoires gênantes peuvent persister, cela n’est que provisoire (48 à 72 heures), le temps que votre corps se rééquilibre suite au traitement. Pensez-y au moment votre prise de rendez-vous…

 Lors de votre venue, pensez à prendre:

  • Vos examens complémentaires et leurs comptes-rendu (radiographie – scanner – IRM – Échographie – bilan sanguins…)
  • Vos ordonnances les plus récentes, si vous suivez un traitement médicamenteux.

 

Les consultations se déroulent uniquement sur rendez vous

du lundi au vendredi de 9h30 à 19h, et le samedi de 9h à 13h.

En cas d’imprévu, merci de nous prévenir dans les plus brefs délais,

car votre créneau pourrait convenir à une autre personne en attente d’un rendez-vous.

Bébés & enfants

Scoliose chez les enfants

By osteo on 10 avril 2015 in Articles récents, Enfants, Ostéopathie, scoliose

Scoliose chez les enfants, comment la détecter ?

La scoliose, c’est quoi ?

La scoliose est un symptôme de déformation de la colonne vertébrale et du dos dont les causes peuvent être multiples (facteurs génétiques, hormonaux, métaboliques, neurologiques…). Elle survient en général durant l’enfance ou l’adolescence et peut évoluer au fil de la croissance.

  • On parle de scoliose bénigne ou attitude scoliotique quand la colonne commence à prendre la forme d’un C. Elle est dite fonctionnelle, est visible de face, et en général n’évolue pas avec le temps.
  • La scoliose, à proprement parlé, est une déviation de la colonne en forme de S, elle s’observe de face comme de profil. Elle est dite structurelle et tridimensionnelle, et évolue par pic au fur et à mesure de la croissance. Le plus souvent il s’agit d’une scoliose idiopathique, autrement dit sans cause connue. Elle touche 2 à 3% de la population, et plus fréquemment les filles que les garçons.

La scoliose s’accompagne généralement d’autres déséquilibres posturaux pouvant toucher : les yeux, les dents, les bras ou les jambes. Une prise en charge pluridisciplinaire impliquant selon les cas l’ostéopathe, l’orthodontiste, le médecin, le kinésithérapeute ainsi que l’orthoptiste, va permettre d’agir sur ces facteurs mécaniques. Les résultats dépendent de l’état de la scoliose au départ et du bon suivi du traitement.

Prévention et dépistage de la scoliose chez les enfants :

A la naissance la colonne vertébrale de l’enfant est droite, c’est à partir de l’enfance que des déviations peuvent apparaître. Ces déviations évoluent principalement lors des grands pics de croissance pubertaires et sont indolores, ce qui peut retarder le diagnostic. Pour prévenir l’installation de cette scoliose, un dépistage régulier peut-être réalisé dès l’enfance (6-8 ans) par le médecin, l’ostéopathe, mais aussi et surtout par les parents.

Deux gestes simples suffisent…

Un regard rasant posé sur le dos de l’enfant qui est penché en avant, pieds joints, jambes tendues et la tête entre les genoux, pour détecter une asymétrie costale (témoin d’une scoliose thoracique). Et une observation de l’enfant debout, pieds joints, bras ballant et de dos pour identifier le signe de la lucarne (témoin d’une scoliose lombaire ou thoraco-lombaire). Ce sont les deux principaux

signes d’une déviation vertébrale.

C’est ce qu’explique le spot réalisé par la Fondation Yves Cotrel, spécialisée dans les maladies rachidiennes.

En cas de doute, n’hésitez pas à faire examiner votre enfant par son médecin traitant.

Prise en charge de la scoliose :

Toutes les scolioses n’évoluent pas de la même façon, c’est pourquoi une surveillance de l’enfant est, dans un premier temps, mise en place (observations et mesures sur clichés radiographiques sur une période de 4 à 6 mois). Cela permet de déterminer son caractère évolutif en fonction de l’âge et du stade de maturation osseuse et sexuelle de l’enfant, des antécédents familiaux, de la situation et de l’angulation (angle de Cobbs) de la scoliose.

Une fois ce caractère évolutif déterminé, on vous propose un protocole de traitement, qui s’inscrit dans la durée et implique aussi bien l’enfant, que ses parents et l’équipe soignante :

  • La prise en charge fonctionnelle, concerne toutes les scolioses, principalement les scolioses mineures (inférieure à 20°) et les attitudes scoliotiques. Son but est d’entretenir la mobilité articulaire vertébrale et costo-vertébrale, de renforcer la musculature de la colonne vertébrale et de travailler sur la statique du patient, pour limiter l’évolution de la scoliose. Elle comprend :
  • Une modification du mode de vie (règles hygiéno-diététiques, postures, activités sportives…)
  • Une rééducation fonctionnelle par le kinésithérapeute
  • La prise en charge ostéopathique peut s’y ajouter afin d’améliorer le confort de vie du patient en travaillant sur les déséquilibres mécaniques causés par la scoliose. L’ostéopathe va essayer de limiter son évolution ainsi que son impact sur le reste du corps. Pour les cas de scolioses idiopathiques moyennes et graves, l’ostéopathe peut également aider à préparer et à rééquilibrer le corps avant ou après la pose d’un corset ou la chirurgie. Il permet ainsi au patient de limiter les tensions musculaires et ligamentaires secondaires à ces traitements.
  • Un suivi clinique et radiologique tous les 6 mois (voire 4 mois lors des pics de croissance) afin de suivre l’évolution de la déviation vertébrale et d’adapter au mieux sa prise en charge.

 

  • Les traitements orthopédiques par corset fixe plâtré ou amovible, qui agit comme un tuteur pour limiter l’évolution de la déviation. Ce traitement concerne plutôt les scolioses structurelles comprises entre 20 et 30°.

 

  • Le traitement chirurgical qui grâce à une greffe osseuse va réduire et de fixer la déformation dans les trois plans de l’espace. Ce traitement lourd ne concerne que 0.1% des enfants et n’est souvent pratiqué qu’en cas d’échec des autres traitements, dans les cas de scolioses importantes (souvent supérieures à 30°).

Dans tous les cas une détection précoce, et prise en charge pluridisciplinaire améliore grandement les résultats.

Donc sur la plage ou dans la salle de bain, n’hésitez pas et observer vos enfants…

Références :

  • Communiqué de presse de la Fondation Yves Cotrel du 24 mars 2014 : « SCOLIOSE, c’est aux parents de savoir dépister au plus tôt ». Visualiser la campagne de dépistage
  • Guide de la Haute Autorité de Santé – « Scoliose structurale évolutive (dont l’angle est égal ou supérieur à 25°) jusqu’à maturation rachidienne ». Février 2008
  • Article du Figaro – 18/04/2014 -« Comment dépister simplement la scoliose de son enfant ».
  • Revue du Rhumatisme 71 (2004) 160-170 – P. MARY – « Prise en charge de la scoliose idiopathique de l’enfant et de l’adolescent »
  • Site web du Centre Européen de la Colonne vertébrale, à la clinque du Parc à Lyon, géré par le Dr J.C DE MAUROY – www.demauroy.net/scoliose.htm
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Votre bébé a la tête plate, que faire?

Les causes :

Les causes (essentiellement mécaniques) font encore débat. Selon des études, voici celles qui sont suspectées comme favorisant l’apparition et le développement de déformations positionnelles du crâne :

  • Causes in utéro (position du corps et de la tête de l’enfant dans l’utérus lors des dernières semaines de grossesse, anomalie utérine…)
  • Accouchement (passage de la tête du bébé dans le bassin de la maman, utilisation d’instruments type forceps ou ventouses, blocage du bébé dans le bassin…)
  • Présence d’un Torticolis ou manque de mobilité de la tête à la naissance et tonus musculaire
  • Couchage et position prolongée sur le dos (surface dure)
  • Manque de vitamine D de la mère pendant la grossesse (à confirmer).

La plagiocéphalie touche en priorité :

  • Les premiers-nés
  • Les garçons (moins actifs que les filles au même âge et/ou souvent plus hypotoniques)
  • Les prématurés, les multiples
  • Les enfants nourris au biberon (lié au manque de changement de position et non pas au mode d’alimentation, veillez à bien alterner bras gauche et bras droit)

Que faire en prévention ?

Il est important de respecter les consignes de couchage sur le dos pendant le sommeil de votre bébé, afin d’éviter les risques de mort subite du nourrisson. Mais, il est tout aussi important d’adopter les bons gestes lors des phases d’éveil de votre enfant, en favorisant les « jeux et activités » sur le ventre, le côté ou assis.

Les bons gestes à adopter :

Voici quelques conseils de prévention, pour éviter que votre enfant ne développe de déformation positionnelle. L’objectif est d’éviter autant que possible que sa tête ne se retrouve appuyée de manière prolongée sur une surface dure et que l’enfant ne développe ou ne conserve une attitude préférentielle d’un coté (tête plus souvent tournée d’un côté) :

  • Changer l’enfant de sens dans le lit tous les jours (inverser tête et pieds)
  • Pour l’alimentation alterner la position et donner le biberon à bébé tantôt d’un côté, tantôt de l’autre
  • Solliciter l’enfant autant à droite qu’à gauche
  • Éviter le contact prolongé de sa tête sur une surface dure, lors de l’utilisation prolongée des transats, cosys, sièges autos…
  • Privilégier, si vous le souhaitez, le portage en écharpe qui est très intéressant pour éviter une déformation positionnelle (mettre lien vers texte sur le portage)
  • Ne pas hésiter à signaler au médecin qui suit l’enfant toute attitude préférentielle ou suspicion de torticolis
  • Favoriser l’éveil sur le ventre : c’est le couchage sur le ventre qui est dangereux (facteur de risque évident pour la mort subite du nourrisson), mais le jeu sur le ventre dès les premiers mois, sous surveillance des parents, est très bénéfique pour l’enfant. Les recommandations mondiales préconisent 30 mn/jr. Procéder par paliers progressifs en fonction de l’âge de l’enfant, au départ 10 secondes puis on augmente progressivement. Voir article sur les exercices de repositionnement.
  • Consulter un ostéopathe si possible pendant la grossesse puis dans les 2 à 6 premières semaines de vie.
  • Si une déformation apparaît, il faut être très vigilant : surveiller et réagir vite au besoin. Pour cela, utiliser les techniques de repositionnement. Pour observer la forme du crâne de votre bébé, il faut le regarder en « vue de dessus », soit se placer au dessus de lui, pendant qu’une tierce personne le tient assis.

A partir de quand peut-on envisager un traitement par orthèse ?

Si votre enfant présente une déformation positionnelle trop importante. Ou que les différentes techniques de repositionnement, et les traitements du kinésithérapeute et/ou de l’ostéopathe n’ont pas été suffisants à rétablir la forme arrondie du crâne de votre enfant. Il peut-être envisager, avec votre accord, un traitement par orthèse dès qu’il approche 6-7 mois. Il s’agit d’un casque fabriqué sur-mesure qui va rediriger la croissance du crâne vers les zones plates, grâce au vide présent dans le casque à ces endroits là. Dans ce cas, il faut se tourner un centre de soin spécifique (Nantes, Paris, Bordeaux, Lyon, Marseille). A noter que plusieurs centres de soins peuvent donner leur avis par mail si vous leur communiquez des photos de la tête de votre enfant.

Remarque :

Il est important de bien différencier les déformations positionnelles (plagiocéphalies/ brachycéphalies) des déformations organiques, appelées aussi craniosténose.
En effet, ces dernières résultent d’une fusion prématurée d’une ou plusieurs sutures crâniennes et ne nécessite de ce fait pas le même traitement. Dans ce dernier cas, il faut consulter un spécialiste compétent en la matière.

Informations issues du site de l’Association Plagiocéphalie Infos et Soutien©2013, qui informe et sensibilise le public sur ces déformations crâniennes, mais propose également une aide et des conseils pour les parents d’enfants atteints. Pour plus d’informations, et consulter leur FAQ :

Votre bébé a la tête plate, que faire?

By osteo on 5 novembre 2014 in Articles récents, Plagiocéphalie

Qu’est ce que la plagiocéphalie ?

La plagiocéphalie est une déformation du crâne de l’enfant apparaissant durant la grossesse ou plus généralement durant les premières de vie. Elle se traduit par un aplatissement asymétrique sur l’arrière ou un côté de la tête. On la surnomme plus communément « tête plate ».

Visuellement on observe une avancée de l’oreille du côté atteint, associée à une bosse sur le front. Donnant une tête globalement en forme de parallélogramme (cela varie en fonction des conditions de formation de celle-ci).

Il existe 4 stades dans la classification des plagiocéphalies, allant de léger à très sévère. Ceux-ci sont déterminés par la différence de mesure entre les deux diagonales du crâne de l’enfant. Voici un petit récapitulatif visuel des différents stades :

Si vous suspectez une déformation chez votre bébé, prenez rapidement contact avec un thérapeute spécialisé : ostéopathe, kinésithérapeute. Et adopter les gestes préventifs dès que possible.

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Qu’est-ce que la brachycéphalie ?

Elle apparaît aussi durant la grossesse ou les premières semaines de vie (à noter qu’il existe parfois un facteur génétique et/ou musculaire dans cette déformation). Elle se caractérise par une tête large et peu profonde avec un aplatissement de tout l’arrière du crâne, un front avancé, une boîte crânienne montant vers l’arrière.

Il existe également une classification en 4 stades, allant de léger à très sévère. Dans ce cas de déformations, la sévérité se calcule en fonction de l’indice crânien, soit le rapport entre la largeur et la profondeur de la tête du bébé. Dans le cas d’une brachycéphalie sévère, la largeur du crâne est plus importante que la profondeur. Si vous êtes concerné, ne tardez pas à consulter un spécialiste.

Ces deux déformations peuvent aussi être combinée, donnant une brachycéphalie + plagiocéphalie

Limiter la plagiocephalie

Exemples d’exercices pour limiter la plagiocéphalie

(à faire pendant les phases d’éveil de votre enfant)

Les exercices de repositionnement peuvent être divers, mais tous consistent à éviter un contact prolongé de l’enfant sur le dos et à réaliser des exercices d’étirement du cou, pour favoriser le développement des muscles du cou et limiter les attitudes préférentielles d’un côté (une plagiocéphalie est souvent associée à un torticolis ou à une attitude préférentielle).

Si l’enfant présente une plagiocéphalie dans les premières semaines de vie, il convient d’éviter les transats, les cosys, et de favoriser le portage ainsi que les périodes d’éveil sur le ventre pour le jeu… afin d’éviter que la déformation ne s’installe ou ne s’aggrave.

Ces techniques sont surtout efficaces les premiers mois.

Pour les tout petits, pendant les 3 premiers mois

3 premiers mois

Pour bien commencer le repositionnement vous pouvez vous allonger sur le sol ou sur un canapé et de placer votre bébé sur votre poitrine. Votre regard et votre contact le rassureront !

3 premiers mois

On peut allonger bébé sur le ventre en plaçant plein de jouets devant lui. Il faut faire en sorte qu’il s’appuie sur ses avant-bras et essayer de l’inciter à relever la tête. Penser aux jouets de type miroir ou boîte à musique avec des personnages qui tournent car ils fascinent souvent bébé.

3 premiers mois

Lorsque bébé a du mal à soulever la tête, on peut l’aider en plaçant une serviette de toilette roulée sous ses bras. Quand il sera plus à l’aise pour relever sa tête, il sera alors intéressant d’enlever la serviette.

3 premiers mois

Vous pouvez également positionner votre enfant sur vos genoux, perpendiculairement à votre corps. Cela devrait l’inciter à soulever la tête et à regarder à droite et à gauche.

Pour les bébés de 3 à 5 mois

bébés de 3 à 5 mois

Quand votre enfant devient plus fort sur ses bras, il commence a attraper les objets à sa portée. Pour l’encourager, n’hésiter pas à poser devant lui et à sa droite et sa gauche ses jouets préférés.

Pour les 5 – 6 mois

Pour les 5 – 6 mois

Lorsqu’il est un peu plus grand, vous pouvez vous allonger sur le dos et porter votre enfant sur vos jambes. Tout en le tenant avec vos mains, vous pouvez le soulever et le descendre doucement.

Pour les 5 – 6 mois

Tout en tenant votre enfant sous le ventre ou par les hanches, jouez à l’avion avec lui en le faisant « voler » et en l’incitant à redresser sa tête et son corps.

Femmes enceintes & jeunes mamans

Mal de dos et grossesse

By osteo on 10 avril 2015 in Articles récents, Bébés, Grossesse, Mal de dos

« Mal de dos enceinte » : un article du site Baby Center

50 à 75 % des femmes souffrent de mal de dos à un moment de leur grossesse. Il existe de multiples façons de soulager les douleurs. Un artcle du site Baby Center traite en détail de ce problème.

  • Quelle est l’origine du mal de dos pendant la grossesse ?
  • Comment puis-je prévenir ce mal de dos enceinte ?
  • Que puis-je faire pour soulager mon mal de dos enceinte ?

> Lire l’article « Mal de dos enceinte » sur le site Baby Center

« 7 gestes pour soulager une sciatique »

> Lire l’article « 7 gestes pour soulager une sciatique » sur le site Baby Center

Grossesse : prévenir et soulager le mal de dos

Le réseau national d’ostéopathes REFLEX OSTEO propose des conseils pour prévenir et soulager le mal de dos chez les femmes enceintes.

  • Surveiller votre poids, mais profitez de votre grossesse
  • Portez le poids de façon réfléchie
  • Modifiez votre approche du poids
  • Consultez un ostéopathe

> Lire l’article « Grossesse : prévenir et soulager le mal de dos » sur le site Reflex Osteo

Bien être et maternité

Médecin, professeur de yoga, Bernadette de Gasquet est spécialisée dans l’accompagnement à la naissance. Outre les futurs parents, sa méthode, qui intègre respiration et dynamique périnéale, est développée par de très nombreux praticiens (obstétriciens, sages-femmes, kinésithérapeutes).

> Lire l’article de présentation du livre « Bien-être et maternité »

« Bien être et maternité » par le Dr B. De Gasquet. Editeur : Implexe Eds. 1996. 370 pages

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Adolescents & adultes

Faire du sport, d’accord. Mais lequel?

By osteo on 18 septembre 2016 in Articles récents, Ostéopathie

La fin de l’été est là et donc le moment des bonnes résolutions de la rentrée a sonné. Après les excès estivaux, il faut reprendre le sport, mais lequel ? Et si votre choix se basait sur deux critères primordiaux : le plaisir que vous aurez à le pratiquer, et sa compatibilité avec votre travail.

En effet, notre travail nous oblige à garder la même posture durant de longues heures et sollicite souvent les mêmes muscles. Et si en plus on ne fait pas attention à bien se tenir, ou à faire les bons gestes de manutention, les douleurs articulaires vont forcément apparaître ! Comme lorsqu’on se tient trop voûté derrière son bureau, ou que l’on porte des charges lourdes d’un seul bras ou en se penchant en avant (au lieu de plier les genoux).

Pour limiter les dégâts, l’idéal est de pratiquer un sport qui ira à l’encontre de ce que vous faites le reste du temps (et bien sûr d’adopter les bonnes postures au travail!!). Pour cela il faudra que les articulations et muscles les plus sollicités au travail soient épargnés au maximum dans la pratique de votre sport.

Vous travaillez constamment debout :

Vous piétinez toute la journée, sans pouvoir vous asseoir, cela fatigue votre dos et vos jambes. Il serait alors intéressant de prévenir les problèmes de circulation sanguine par le port de bas de contention la journée et la pratique de 10 minutes de marche active après le travail (pour stimuler la voûte plantaire et activer le retour veineux). Et de soulager les contraintes subit par les muscles du dos par un sport.

Sports conseillés : le vélo, la natation, l’aquagym, l’aquabike, l’aquafitness, l’aquazumba, tout autre sport dans l’eau, le Pilate…

Vous restez assis toute la journée :

Que vous soyez assis derrière un bureau, le volant de votre voiture ou une machine, cela revient au même, vous ne bougez pas suffisamment et vous avez tendance à contracter les muscles du dos, des bras et des jambes.

Sports conseillés : tous ceux qui vous feront bouger ! La course à pied, la marche nordique, le vélo, la natation, la danse, le football, le volley, le basket…

Et si vous avez un travail qui vous confine à l’intérieur, pensez au sport de plein air.

Vous effectuez les mêmes gestes pendant des heures :

C’est le cas des personnes qui travaillent à la chaîne, les gestes répétitifs soumettent certains muscles à rude épreuve. Ce qui peut les fatiguer, voire entraîner l’apparition de tendinite. Il faut donc choisir un sport qui sollicite des muscles différents de ceux utilisés dans votre travail.

Vous sollicitez beaucoup les poignets et les bras, préférez un sport qui fait travailler les jambes. Vélo, course à pied, vélo elliptique, roller, football…

Vous sollicitez plutôt les jambes, optez pour la natation, l’aquagym…

Vous effectuez un travail qui demande de la force. Evitez les sports trop intensifs pour les muscles des épaules (oublier le tennis, badminton, handball…). Privilégier des sports qui étirent, renforcent et maintiennent la souplesse articulaire de façon globale -> comme le yoga, le pilate, le stretching, le tai-chi, etc., par exemple.

Mais avant toute chose, ce qui sera le plus bénéfique c’est la régularité. Rien ne sert de pratiquer une fois de temps en temps. C’est la fréquence qui sera bénéfique à votre corps, via l’endurance On conseille de pratiquer un sport au moins une fois par semaine.

Et n’oubliez pas, optez pour un sport qui vous fait PLAISIR, et pas celui que votre copine ou voisine vous a conseillé.

Ne surestimer pas non plus vos capacités, et ne faites pas plus fort pour gagner du temps. Car votre corps va percevoir ceci comme une agression et se mettra donc en mode défensif (= contraction musculaire). Et ces quelques minutes d’exercice auront des conséquences sur vos muscles qui mettront plusieurs jours voire semaines à s’estomper !! Comme dit le dicton « Rome ne s’est pas fait en un jour », donc soyez progressif dans l’intensité de vos exercices.

Enfin parler en avec votre médecin, afin de vérifier que votre choix soit bien adapté à votre environnement (travail, antécédents médicaux, mode de vie…).

Voilà, maintenant c’est à vous de jouer, enfin de choisir !

Pour vous donner des idées, n’hésitez pas à vous rendre dans les maisons de quartier, les forums des associations en septembre, vous y découvrirez multitudes de sports auxquels vous n’aviez pas pensé.

Nota bene : Pensez également à aménager votre poste de travail, afin d’avoir les bonnes postures et de limiter l’apparition de douleurs articulaires. Mieux vaut prévenir que guérir, comme on dit.

Ergonomie au travail

By osteo on 10 avril 2015 in Articles récents, Ergonomie au travail

Guide pour la prévention de lésions musculo-squelettiques

Le bureau du Travail Sécuritaire Canadien à publié en 2010 un « Guide pour la prévention de lésions musculo-squelettiques ». Ce guide traitant de l’ergonomie au travail vous aidera à déterminer si votre poste d’ordinateur est adapté à vos besoins. Il vous fournira les outils de base pour aménager et entretenir votre espace de travail de manière à favoriser la santé et la bonne posture. Le guide n’a cependant pas pour but de traiter de blessures particulières. Dans un tel cas, il importe de demander l’avis d’un spécialiste dans le domaine.

Ce guide comprend des définitions – pour vous aider à comprendre le jargon, des lignes directrices et des normes pour ce qui est de la posture et de l’équipement, mais aussi des exemples d’exercices d’échauffement et d’étirement ainsi qu’une liste de contrôle pour évaluer votre poste de travail.

  • Bonnes postures/mauvaises postures
  • Fauteuils
  • Surface de travail
  • Ordinateur
  • Ordinateur portable
  • Poste de travail réglable ou poste assis-debout
  • Autres accessoires

Pour plus de praticité, vous pouvez faire une photocopie de cette page et la garder à portée de la main.

Voici quelques exemples d’exercices à faire au bureau pour limiter les maux de dos :

Notre blog
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Entorses de la cheville

Que faire en cas d’entorse légère ?

Voici le protocole de traitement le plus souvent conseillé : Repos, Glace, Compression, Elévation

  • La première chose à faire est de mettre le pied au repos tout de suite, la cheville ne doit pas être solicitée (ne pas poser le pied au sol). Gardez le repos pendant 24 à 48 heures, pour éviter que la lésion ne s’aggrave.
  • Afin de diminuer l’oedème (gonflement) de la cheville et la douleur, il faut appliquer de la glace. Pour éviter toute brûlure par le froid n’oublier pas d’envelopper la cheville dans un linge (tee-shirt, torchon, serviette…) avant de la recouvrir de glace. Le meilleur protocole est de l’appliquer de la façon suivante : 20 minutes de glace, 10mn de repos, 10mn de froid, 10mn de repos, jusqu’à diminution de l’oedème…
  • Faire un strapping ou bandage compressif, afin de protéger le ligament atteints tout en conservant la mobilité de la cheville. Ce bandage doit entourer la cheville et le pied et les maintenir sans trop serrer, afin de ne pas gêner la circulation sanguine. Vous pouvez également utiliser une attelle semi-rigide. Cette immobilisation de la cheville va durer de 2 à 6 semaines en fonction de la gravité de l’entorse (légère ou moyenne).
  • Surélever la cheville, afin de favoriser le retour veineux et d’éviter qu’elle ne continue à gonfler. Soit dans la journée, allonger votre jambe le plus souvent possible, en posant le pied sur une chaise ou un repose-pied. Et la nuit, poser le pied sur un oreiller / coussin pour que la cheville lésée soit légèrement plus haute que le reste du corps.

En cas de doute, ou de douleurs persistante n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant.

Que faire en cas d’entorse grave?

  • Lorsque l’entorse est dite “grave”, plusieurs gros ligaments de la cheville sont touchés en même temps, nécessitant de réaliser une immobilisation efficace de l’articulation afin de permettre la cicatrisation. Dans ce cas la récupération de la marche sera plus longue et avec une rééducation nécessaire par kinésithérapie.
  • Une immobilisation efficace, cela veut souvent dire une attelle (de type Air-cast) ou bien un plâtre à garder pendant 3 à 6 semaines. Cette immobilisation sera suivi d’une rééducation pendant plusieurs semaines.

La rééducation après une entorse de la cheville :

  • Elle est vivement conseillée lors d’une petite entorse et obligatoire en cas d’entorse moyenne à grave.
  • Selon la gravité de l’entorse, la reprise d’une activité physique se fera après 2 à 12 semaines de convalescence. Le type de sport pratiqué conditionnera aussi la reprise, ainsi les sports entrainant des chocs répétitifs sur le pied (football, basket, rugby, tennis…) nécessiteront plus de temps de repos, que les sports plus doux (type, piscine, vélo…) qui sollicitent moins votre cheville. Néanmoins une reprise progressive de l’intensité de l’effort est vivement conseillée.

Le traitement de l’entorse de cheville comprend :

  • des séances de kinésithérapie dont le but est de travailler la mobilisation de la cheville, le renforcement musculaire et ligamentaire.
  • un suivi ostéopathique est vivement préconisé afin de ré-axer la cheville et libérer les blocages articulaires occasionnés lors du traumatisme. Souvent le suivi ostéopathique favorise une meilleure récupération de la mobilité de la cheville et évite l’apparition de douleurs ou gênes séquellaires à l’effort, ainsi que les récidives d’entorses.

La reprise d’activités sportives trop précoce peut conduire à une instabilité chronique de la cheville qui entraînera bien souvent des récidives d’entorse et/ des douleurs résiduelles.

Entorses de la cheville

By osteo on 5 novembre 2014 in Articles récents, Le pied

L’entorse de la cheville est le traumatisme le plus fréquent :
1 pour 12 000 habitants/jour en France.

L’ articulation de la cheville est composée de trois os qui s’emboitent les uns dans les autres. Pour maintenir les os face à face, tout un tas de petits ligaments qui sont comme autant de morceaux de scotch, permettent de résister aux tractions. L’entorse se produit lorsqu’une articulation subit un mouvement au-delà de sa capacité d’étirement qui va entrainer une élongation, voire une déchirure complète ou partielle des ligaments.

L’entorse la plus fréquente touche le ligament latéral externe et se fait en inversion (le pied « se tord » avec la pointe du pied vers l’intérieur). Le plus souvent, le ligament est endommagé au cours d’un traumatisme (pendant une activité sportive, mauvaise réception de saut ou tout simplement en marchant). Tout le poids du corps porte sur la cheville tordue, les ligaments s’étirent au delà de leurs limites et peuvent se déchirer partiellement ou se rompre dans certains cas.

Notre blog
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Quels sont les signes d’une entorse ?

Les signes de l’entorse de cheville sont le gonflement, la douleur, l’hématome et la difficulté à bouger la cheville après le traumatisme. Parfois un craquement peut-être ressenti.

Si vous n’arrivez pas à faire plus de 4 pas d’affilée en raison de la douleur (après 1 heure de repos avec le pied surélevé, en essayant vraiment de poser le pied par terre), que votre cheville a beaucoup gonflée, et qu’il y a un hématome important, il faut consulter un médecin, voire les Urgences si la douleur est extrêmement vive. De même si la douleur de votre cheville ne diminue pas ou augmente après 2 jours.

Si vous parvenez à faire bouger votre cheville assez facilement, que le gonflement est minime, il s’agit surement d’une petite entorse.

Douleurs de la mâchoire

Douleurs de la mâchoire

By osteo on 5 novembre 2014 in Articles récents, Le crâne

Les troubles de la mâchoire sont plus fréquents qu’on ne le croit :
ils affectent 30% à 50% des adultes français.

Ces troubles se manifestent par :

  • des difficultés à ouvrir ou à fermer la bouche
  • des douleurs aux muscles de la mâchoire
  • des dents sensibles ou usées
  • des maux de tête
  • des tensions musculaires au cou
  • des craquements ou des grincements lorsque l’on mâche ou que l’on bâille.

Description de l’articulation de la mâchoire :

L’articulation de la mâchoire, appelée Articulation Temporo-Mandibulaire (ATM), se situe juste en avant de l’oreille. Elle est composée de deux structures : le condyle articulaire (la mandibule) et de la fosse glénoïde du temporal (os du crâne situé sous l’oreille). Entre les deux on trouve un ménisque, petit coussin cartilagineux, qui bouge en fonction des mouvements de la mâchoire. Et autour s’attachent des ligaments et des muscles qui viennent renforcer cette articulation extrêmement puissante.

Ces problèmes de dysfonctionnement de la mâchoire peuvent être liés à différents facteurs :

  • le bruxisme (le fait de grincer et de serrer les dents)
  • le stress
  • les mauvaises habitudes (mastication toujours du même côté…)
  • la malocclusion (mauvais alignement des dents ou des mâchoires)
  • les traumatismes (fractures de la mâchoire, coups ou chutes sur la mâchoire, extraction dentaire…)
  • l’arthrose (souvent causé par les chewing-gums)

Conseils et traitements possibles :

  • Une bonne hygiène de vie (brossage des dents, surveiller son alimentation, mâcher des deux côtés, éviter les chewing-gum, penser à desserrer les dents aussi souvent que possible…)
  • Un suivi dentaire régulier. En effet, votre dentiste pourra, en plus de soigner caries et autres pathologie des dents, corriger une mauvaise occlusion dentaire, mais aussi vous proposer un dispositif pour limiter votre bruxisme (gouttière ou système NTI-TSS (Nociceptive Trigeminal Inhibition Tension Supression System)).
  • Consulter un ostéopathe, qui par des diverses techniques va rééquilibrer les tensions articulaire et musculaire sur la mâchoire, mais aussi le crâne et les vertèbres cervicales (qui sont en lien direct avec la mâchoire via les muscles). Très souvent 1 à 3 consultations suffiront à régler le problème.
Description de l’articulation de la mâchoire

Demandez l’aide d’un professionnel

pour soulager vos maux.

 

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