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Ostéopathie Périnatale et Pédiatrique
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Bébés & enfants

Votre bébé a la tête plate, que faire?

By osteo on 5 novembre 2014 in Articles récents, Plagiocéphalie

Qu’est ce que la plagiocéphalie ?

Notre blog

La plagiocéphalie est une déformation du crâne de l’enfant apparaissant durant la grossesse ou plus généralement durant les premières de vie. Elle se traduit par un aplatissement asymétrique sur l’arrière ou un côté de la tête. On la surnomme plus communément « tête plate ».

Visuellement on observe une avancée de l’oreille du côté atteint, associée à une bosse sur le front. Donnant une tête globalement en forme de parallélogramme (cela varie en fonction des conditions de formation de celle-ci).

Il existe 4 stades dans la classification des plagiocéphalies, allant de léger à très sévère.

Ceux-ci sont déterminés par la différence de mesure entre les deux diagonales du crâne de l’enfant, et l'avancement de l'oreille du côté du plat.

Voici un petit récapitulatif visuel des différents stades :

 

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Qu’est-ce que la brachycéphalie ?

Elle apparaît aussi durant la grossesse ou les premières semaines de vie (à noter qu’il existe parfois un facteur génétique et/ou musculaire dans cette déformation).

Elle se caractérise par une tête large et peu profonde avec un aplatissement de tout l’arrière du crâne, un front avancé, une boîte crânienne montant vers l’arrière.

 

Il existe également une classification en 4 stades, allant de léger à très sévère.

Dans ce cas de déformations, la sévérité se calcule en fonction de l’indice crânien, soit le rapport entre la largeur et la profondeur de la tête du bébé.

Dans le cas d’une brachycéphalie sévère, la largeur du crâne est plus importante que la profondeur. Si vous êtes concerné, ne tardez pas à consulter un spécialiste.

Parfois, ces deux déformations peuvent aussi être combinée, donnant une brachycéphalie + plagiocéphalie

  • Si vous suspectez une déformation chez votre bébé (Plagiocéphalie ou Brachycéphalie), prenez rapidement contact avec un thérapeute spécialisé : ostéopathe, kinésithérapeute.
  • Et adopter les gestes préventifs dès que possible. (cf article : "Exercices pour limiter la plagiocéphalie")

Les causes :

Les causes (essentiellement mécaniques) font encore débat. Selon des études, voici celles qui sont suspectées comme favorisant l’apparition et le développement de déformations positionnelles du crâne :

  • Causes in utéro (position du corps et de la tête de l’enfant dans l’utérus lors des dernières semaines de grossesse, anomalie utérine…)
  • Accouchement (passage de la tête du bébé dans le bassin de la maman, utilisation d’instruments type forceps ou ventouses, blocage du bébé dans le bassin…)
  • Présence d’un Torticolis ou manque de mobilité de la tête à la naissance et tonus musculaire
  • Couchage et position prolongée sur le dos (surface dure)
  • Manque de vitamine D de la mère pendant la grossesse (à confirmer).

 

La plagiocéphalie touche en priorité :

  • Les premiers-nés
  • Les garçons (moins actifs que les filles au même âge et/ou souvent plus hypotoniques)
  • Les prématurés, les multiples
  • Les enfants nourris au biberon (lié au manque de changement de position et non pas au mode d’alimentation, veillez à bien alterner bras gauche et bras droit)

 

Que faire en prévention ?

Il est important de respecter les consignes de couchage sur le dos pendant le sommeil de votre bébé, afin d’éviter les risques de mort subite du nourrisson. Mais, il est tout aussi important d’adopter les bons gestes lors des phases d’éveil de votre enfant, en favorisant les « jeux et activités » sur le ventre, le côté ou assis.

Les bons gestes à adopter :

Voici quelques conseils de prévention, pour éviter que votre enfant ne développe de déformation positionnelle. L’objectif est d’éviter autant que possible que sa tête ne se retrouve appuyée de manière prolongée sur une surface dure et que l’enfant ne développe ou ne conserve une attitude préférentielle d’un coté (tête plus souvent tournée d’un côté) :

  • Changer l’enfant de sens dans le lit tous les jours (inverser tête et pieds)
  • Pour l’alimentation alterner la position et donner le biberon à bébé tantôt d’un côté, tantôt de l’autre
  • Solliciter l’enfant autant à droite qu’à gauche
  • Éviter le contact prolongé de sa tête sur une surface dure, lors de l’utilisation prolongée des transats, cosys, sièges autos…
  • Privilégier, si vous le souhaitez, le portage en écharpe qui est très intéressant pour éviter une déformation positionnelle (mettre lien vers texte sur le portage)
  • Ne pas hésiter à signaler au médecin qui suit l’enfant toute attitude préférentielle ou suspicion de torticolis
  • Favoriser l’éveil sur le ventre : c’est le couchage sur le ventre qui est dangereux (facteur de risque évident pour la mort subite du nourrisson), mais le jeu sur le ventre dès les premiers mois, sous surveillance des parents, est très bénéfique pour l’enfant. Les recommandations mondiales préconisent 30 mn/jr. Procéder par paliers progressifs en fonction de l’âge de l’enfant, au départ 10 secondes puis on augmente progressivement. Voir article sur les exercices de repositionnement.
  • Consulter un ostéopathe si possible pendant la grossesse puis dans les 2 à 6 premières semaines de vie.
  • Si une déformation apparaît, il faut être très vigilant : surveiller et réagir vite au besoin. Pour cela, utiliser les techniques de repositionnement. Pour observer la forme du crâne de votre bébé, il faut le regarder en « vue de dessus », soit se placer au dessus de lui, pendant qu’une tierce personne le tient assis.

 

A partir de quand peut-on envisager un traitement par orthèse ?

Si votre enfant présente une déformation positionnelle trop importante. Ou que les différentes techniques de repositionnement, et les traitements du kinésithérapeute et/ou de l’ostéopathe n’ont pas été suffisants à rétablir la forme arrondie du crâne de votre enfant. Il peut-être envisager, avec votre accord, un traitement par orthèse dès qu’il approche 6-7 mois. Il s’agit d’un casque fabriqué sur-mesure qui va rediriger la croissance du crâne vers les zones plates, grâce au vide présent dans le casque à ces endroits là. Dans ce cas, il faut se tourner un centre de soin spécifique (Nantes, Paris, Bordeaux, Lyon, Marseille). A noter que plusieurs centres de soins peuvent donner leur avis par mail si vous leur communiquez des photos de la tête de votre enfant.

 

Remarque :

Il est important de bien différencier les déformations positionnelles (plagiocéphalies/ brachycéphalies) des déformations organiques, appelées aussi craniosténose.
En effet, ces dernières résultent d’une fusion prématurée d’une ou plusieurs sutures crâniennes et ne nécessite de ce fait pas le même traitement. Dans ce dernier cas, il faut consulter un spécialiste compétent en la matière.

(© Le Marec Emilie - Ostéopathe . Le 5 Novembre 2014. Reproduction partielle ou totale strictement interdite.)

Informations et photos issues (après accord) du site de l’Association Plagiocéphalie Infos et Soutien©2013, qui informe et sensibilise le public sur ces déformations crâniennes, mais propose également une aide et des conseils pour les parents d’enfants atteints. Pour plus d’informations, et consulter leur FAQ :

Scoliose chez les enfants

By osteo on 10 avril 2015 in Articles récents, Enfants, Ostéopathie, scoliose

Scoliose chez les enfants, comment la détecter ?

La scoliose, c’est quoi ?

La scoliose est un symptôme de déformation de la colonne vertébrale et du dos dont les causes peuvent être multiples (facteurs génétiques, hormonaux, métaboliques, neurologiques…). Elle survient en général durant l’enfance ou l’adolescence et peut évoluer au fil de la croissance.

  • On parle de scoliose bénigne ou attitude scoliotique quand la colonne commence à prendre la forme d’un C. Elle est dite fonctionnelle, est visible de face, et en général n’évolue pas avec le temps.
  • La scoliose, à proprement parlé, est une déviation de la colonne en forme de S, elle s’observe de face comme de profil. Elle est dite structurelle et tridimensionnelle, et évolue par pic au fur et à mesure de la croissance. Le plus souvent il s’agit d’une scoliose idiopathique, autrement dit sans cause connue. Elle touche 2 à 3% de la population, et plus fréquemment les filles que les garçons.

La scoliose s’accompagne généralement d’autres déséquilibres posturaux pouvant toucher : les yeux, les dents, les bras ou les jambes. Une prise en charge pluridisciplinaire impliquant selon les cas l’ostéopathe, l’orthodontiste, le médecin, le kinésithérapeute ainsi que l’orthoptiste, va permettre d’agir sur ces facteurs mécaniques. Les résultats dépendent de l’état de la scoliose au départ et du bon suivi du traitement.

Prévention et dépistage de la scoliose chez les enfants :

A la naissance la colonne vertébrale de l’enfant est droite, c’est à partir de l’enfance que des déviations peuvent apparaître. Ces déviations évoluent principalement lors des grands pics de croissance pubertaires et sont indolores, ce qui peut retarder le diagnostic. Pour prévenir l’installation de cette scoliose, un dépistage régulier peut-être réalisé dès l’enfance (6-8 ans) par le médecin, l’ostéopathe, mais aussi et surtout par les parents.

Deux gestes simples suffisent…

Un regard rasant posé sur le dos de l’enfant qui est penché en avant, pieds joints, jambes tendues et la tête entre les genoux, pour détecter une asymétrie costale (témoin d’une scoliose thoracique). Et une observation de l’enfant debout, pieds joints, bras ballant et de dos pour identifier le signe de la lucarne (témoin d’une scoliose lombaire ou thoraco-lombaire). Ce sont les deux principaux

signes d’une déviation vertébrale.

C’est ce qu’explique le spot réalisé par la Fondation Yves Cotrel, spécialisée dans les maladies rachidiennes.

En cas de doute, n’hésitez pas à faire examiner votre enfant par son médecin traitant.

Prise en charge de la scoliose :

Toutes les scolioses n’évoluent pas de la même façon, c’est pourquoi une surveillance de l’enfant est, dans un premier temps, mise en place (observations et mesures sur clichés radiographiques sur une période de 4 à 6 mois). Cela permet de déterminer son caractère évolutif en fonction de l’âge et du stade de maturation osseuse et sexuelle de l’enfant, des antécédents familiaux, de la situation et de l’angulation (angle de Cobbs) de la scoliose.

Une fois ce caractère évolutif déterminé, on vous propose un protocole de traitement, qui s’inscrit dans la durée et implique aussi bien l’enfant, que ses parents et l’équipe soignante :

  • La prise en charge fonctionnelle, concerne toutes les scolioses, principalement les scolioses mineures (inférieure à 20°) et les attitudes scoliotiques. Son but est d’entretenir la mobilité articulaire vertébrale et costo-vertébrale, de renforcer la musculature de la colonne vertébrale et de travailler sur la statique du patient, pour limiter l’évolution de la scoliose. Elle comprend :
  • Une modification du mode de vie (règles hygiéno-diététiques, postures, activités sportives…)
  • Une rééducation fonctionnelle par le kinésithérapeute
  • La prise en charge ostéopathique peut s’y ajouter afin d’améliorer le confort de vie du patient en travaillant sur les déséquilibres mécaniques causés par la scoliose. L’ostéopathe va essayer de limiter son évolution ainsi que son impact sur le reste du corps. Pour les cas de scolioses idiopathiques moyennes et graves, l’ostéopathe peut également aider à préparer et à rééquilibrer le corps avant ou après la pose d’un corset ou la chirurgie. Il permet ainsi au patient de limiter les tensions musculaires et ligamentaires secondaires à ces traitements.
  • Un suivi clinique et radiologique tous les 6 mois (voire 4 mois lors des pics de croissance) afin de suivre l’évolution de la déviation vertébrale et d’adapter au mieux sa prise en charge.

 

  • Les traitements orthopédiques par corset fixe plâtré ou amovible, qui agit comme un tuteur pour limiter l’évolution de la déviation. Ce traitement concerne plutôt les scolioses structurelles comprises entre 20 et 30°.

 

  • Le traitement chirurgical qui grâce à une greffe osseuse va réduire et de fixer la déformation dans les trois plans de l’espace. Ce traitement lourd ne concerne que 0.1% des enfants et n’est souvent pratiqué qu’en cas d’échec des autres traitements, dans les cas de scolioses importantes (souvent supérieures à 30°).

Dans tous les cas une détection précoce, et prise en charge pluridisciplinaire améliore grandement les résultats.

Donc sur la plage ou dans la salle de bain, n’hésitez pas et observer vos enfants…

Références :

  • Communiqué de presse de la Fondation Yves Cotrel du 24 mars 2014 : « SCOLIOSE, c’est aux parents de savoir dépister au plus tôt ». Visualiser la campagne de dépistage
  • Guide de la Haute Autorité de Santé – « Scoliose structurale évolutive (dont l’angle est égal ou supérieur à 25°) jusqu’à maturation rachidienne ». Février 2008
  • Article du Figaro – 18/04/2014 -« Comment dépister simplement la scoliose de son enfant ».
  • Revue du Rhumatisme 71 (2004) 160-170 – P. MARY – « Prise en charge de la scoliose idiopathique de l’enfant et de l’adolescent »
  • Site web du Centre Européen de la Colonne vertébrale, à la clinque du Parc à Lyon, géré par le Dr J.C DE MAUROY – www.demauroy.net/scoliose.htm
Notre blog
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Limiter la plagiocephalie

Exemples d’exercices pour limiter la plagiocéphalie

(à faire pendant les phases d’éveil de votre enfant)

Les exercices de repositionnement peuvent être divers, mais tous consistent à éviter un contact prolongé de l’enfant sur le dos et à réaliser des exercices d’étirement du cou, pour favoriser le développement des muscles du cou et limiter les attitudes préférentielles d’un côté (une plagiocéphalie est souvent associée à un torticolis ou à une attitude préférentielle).

Si l’enfant présente une plagiocéphalie dans les premières semaines de vie, il convient d’éviter les transats, les cosys, et de favoriser le portage ainsi que les périodes d’éveil sur le ventre pour le jeu… afin d’éviter que la déformation ne s’installe ou ne s’aggrave.

Ces techniques sont surtout efficaces les premiers mois.

Pour les tout petits, pendant les 3 premiers mois

3 premiers mois

Pour bien commencer le repositionnement vous pouvez vous allonger sur le sol ou sur un canapé et de placer votre bébé sur votre poitrine. Votre regard et votre contact le rassureront !

3 premiers mois

On peut allonger bébé sur le ventre en plaçant plein de jouets devant lui. Il faut faire en sorte qu’il s’appuie sur ses avant-bras et essayer de l’inciter à relever la tête. Penser aux jouets de type miroir ou boîte à musique avec des personnages qui tournent car ils fascinent souvent bébé.

3 premiers mois

Lorsque bébé a du mal à soulever la tête, on peut l’aider en plaçant une serviette de toilette roulée sous ses bras. Quand il sera plus à l’aise pour relever sa tête, il sera alors intéressant d’enlever la serviette.

3 premiers mois

Vous pouvez également positionner votre enfant sur vos genoux, perpendiculairement à votre corps. Cela devrait l’inciter à soulever la tête et à regarder à droite et à gauche.

Pour les bébés de 3 à 5 mois

bébés de 3 à 5 mois

Quand votre enfant devient plus fort sur ses bras, il commence a attraper les objets à sa portée. Pour l’encourager, n’hésiter pas à poser devant lui et à sa droite et sa gauche ses jouets préférés.

Pour les 5 – 6 mois

Pour les 5 – 6 mois

Lorsqu’il est un peu plus grand, vous pouvez vous allonger sur le dos et porter votre enfant sur vos jambes. Tout en le tenant avec vos mains, vous pouvez le soulever et le descendre doucement.

Pour les 5 – 6 mois

Tout en tenant votre enfant sous le ventre ou par les hanches, jouez à l’avion avec lui en le faisant « voler » et en l’incitant à redresser sa tête et son corps.

Demandez l’aide d’un professionnel

pour soulager vos maux.

Votre bébé a la tête plate, que faire?

By osteo on 5 novembre 2014 in Articles récents, Plagiocéphalie

Qu’est ce que la plagiocéphalie ?

La plagiocéphalie est une déformation du crâne de l’enfant apparaissant durant la grossesse ou plus généralement durant les premières de vie. Elle se traduit par un aplatissement asymétrique sur l’arrière ou un côté de la tête. On la surnomme plus communément « tête plate ».

Visuellement on observe une avancée de l’oreille du côté atteint, associée à une bosse sur le front. Donnant une tête globalement en forme de parallélogramme (cela varie en fonction des conditions de formation de celle-ci).

Votre bébé a la tête plate, que faire?

By osteo on 5 novembre 2014 in Articles récents, Plagiocéphalie

Qu’est ce que la plagiocéphalie ?

La plagiocéphalie est une déformation du crâne de l’enfant apparaissant durant la grossesse ou plus généralement durant les premières de vie. Elle se traduit par un aplatissement asymétrique sur l’arrière ou un côté de la tête. On la surnomme plus communément « tête plate ».

Visuellement on observe une avancée de l’oreille du côté atteint, associée à une bosse sur le front. Donnant une tête globalement en forme de parallélogramme (cela varie en fonction des conditions de formation de celle-ci).

Les causes :

Les causes (essentiellement mécaniques) font encore débat. Selon des études, voici celles qui sont suspectées comme favorisant l’apparition et le développement de déformations positionnelles du crâne :

  • Causes in utéro (position du corps et de la tête de l’enfant dans l’utérus lors des dernières semaines de grossesse, anomalie utérine…)
  • Accouchement (passage de la tête du bébé dans le bassin de la maman, utilisation d’instruments type forceps ou ventouses, blocage du bébé dans le bassin…)
  • Présence d’un Torticolis ou manque de mobilité de la tête à la naissance et tonus musculaire
  • Couchage et position prolongée sur le dos (surface dure)
  • Manque de vitamine D de la mère pendant la grossesse (à confirmer).

La plagiocéphalie touche en priorité :

  • Les premiers-nés
  • Les garçons (moins actifs que les filles au même âge et/ou souvent plus hypotoniques)
  • Les prématurés, les multiples
  • Les enfants nourris au biberon (lié au manque de changement de position et non pas au mode d’alimentation, veillez à bien alterner bras gauche et bras droit)

Que faire en prévention ?

Il est important de respecter les consignes de couchage sur le dos pendant le sommeil de votre bébé, afin d’éviter les risques de mort subite du nourrisson. Mais, il est tout aussi important d’adopter les bons gestes lors des phases d’éveil de votre enfant, en favorisant les « jeux et activités » sur le ventre, le côté ou assis.

Les bons gestes à adopter :

Voici quelques conseils de prévention, pour éviter que votre enfant ne développe de déformation positionnelle. L’objectif est d’éviter autant que possible que sa tête ne se retrouve appuyée de manière prolongée sur une surface dure et que l’enfant ne développe ou ne conserve une attitude préférentielle d’un coté (tête plus souvent tournée d’un côté) :

  • Changer l’enfant de sens dans le lit tous les jours (inverser tête et pieds)
  • Pour l’alimentation alterner la position et donner le biberon à bébé tantôt d’un côté, tantôt de l’autre
  • Solliciter l’enfant autant à droite qu’à gauche
  • Éviter le contact prolongé de sa tête sur une surface dure, lors de l’utilisation prolongée des transats, cosys, sièges autos…
  • Privilégier, si vous le souhaitez, le portage en écharpe qui est très intéressant pour éviter une déformation positionnelle (mettre lien vers texte sur le portage)
  • Ne pas hésiter à signaler au médecin qui suit l’enfant toute attitude préférentielle ou suspicion de torticolis
  • Favoriser l’éveil sur le ventre : c’est le couchage sur le ventre qui est dangereux (facteur de risque évident pour la mort subite du nourrisson), mais le jeu sur le ventre dès les premiers mois, sous surveillance des parents, est très bénéfique pour l’enfant. Les recommandations mondiales préconisent 30 mn/jr. Procéder par paliers progressifs en fonction de l’âge de l’enfant, au départ 10 secondes puis on augmente progressivement. Voir article sur les exercices de repositionnement.
  • Consulter un ostéopathe si possible pendant la grossesse puis dans les 2 à 6 premières semaines de vie.
  • Si une déformation apparaît, il faut être très vigilant : surveiller et réagir vite au besoin. Pour cela, utiliser les techniques de repositionnement. Pour observer la forme du crâne de votre bébé, il faut le regarder en « vue de dessus », soit se placer au dessus de lui, pendant qu’une tierce personne le tient assis.

A partir de quand peut-on envisager un traitement par orthèse ?

Si votre enfant présente une déformation positionnelle trop importante. Ou que les différentes techniques de repositionnement, et les traitements du kinésithérapeute et/ou de l’ostéopathe n’ont pas été suffisants à rétablir la forme arrondie du crâne de votre enfant. Il peut-être envisager, avec votre accord, un traitement par orthèse dès qu’il approche 6-7 mois. Il s’agit d’un casque fabriqué sur-mesure qui va rediriger la croissance du crâne vers les zones plates, grâce au vide présent dans le casque à ces endroits là. Dans ce cas, il faut se tourner un centre de soin spécifique (Nantes, Paris, Bordeaux, Lyon, Marseille). A noter que plusieurs centres de soins peuvent donner leur avis par mail si vous leur communiquez des photos de la tête de votre enfant.

Remarque :

Il est important de bien différencier les déformations positionnelles (plagiocéphalies/ brachycéphalies) des déformations organiques, appelées aussi craniosténose.
En effet, ces dernières résultent d’une fusion prématurée d’une ou plusieurs sutures crâniennes et ne nécessite de ce fait pas le même traitement. Dans ce dernier cas, il faut consulter un spécialiste compétent en la matière.

Informations issues du site de l’Association Plagiocéphalie Infos et Soutien©2013, qui informe et sensibilise le public sur ces déformations crâniennes, mais propose également une aide et des conseils pour les parents d’enfants atteints. Pour plus d’informations, et consulter leur FAQ :

Votre bébé a la tête plate, que faire?

By osteo on 5 novembre 2014 in Articles récents, Plagiocéphalie

Qu’est ce que la plagiocéphalie ?

La plagiocéphalie est une déformation du crâne de l’enfant apparaissant durant la grossesse ou plus généralement durant les premières de vie. Elle se traduit par un aplatissement asymétrique sur l’arrière ou un côté de la tête. On la surnomme plus communément « tête plate ».

Visuellement on observe une avancée de l’oreille du côté atteint, associée à une bosse sur le front. Donnant une tête globalement en forme de parallélogramme (cela varie en fonction des conditions de formation de celle-ci).

Les causes :

Les causes (essentiellement mécaniques) font encore débat. Selon des études, voici celles qui sont suspectées comme favorisant l’apparition et le développement de déformations positionnelles du crâne :

  • Causes in utéro (position du corps et de la tête de l’enfant dans l’utérus lors des dernières semaines de grossesse, anomalie utérine…)
  • Accouchement (passage de la tête du bébé dans le bassin de la maman, utilisation d’instruments type forceps ou ventouses, blocage du bébé dans le bassin…)
  • Présence d’un Torticolis ou manque de mobilité de la tête à la naissance et tonus musculaire
  • Couchage et position prolongée sur le dos (surface dure)
  • Manque de vitamine D de la mère pendant la grossesse (à confirmer).

La plagiocéphalie touche en priorité :

  • Les premiers-nés
  • Les garçons (moins actifs que les filles au même âge et/ou souvent plus hypotoniques)
  • Les prématurés, les multiples
  • Les enfants nourris au biberon (lié au manque de changement de position et non pas au mode d’alimentation, veillez à bien alterner bras gauche et bras droit)

Que faire en prévention ?

Il est important de respecter les consignes de couchage sur le dos pendant le sommeil de votre bébé, afin d’éviter les risques de mort subite du nourrisson. Mais, il est tout aussi important d’adopter les bons gestes lors des phases d’éveil de votre enfant, en favorisant les « jeux et activités » sur le ventre, le côté ou assis.

Les bons gestes à adopter :

Voici quelques conseils de prévention, pour éviter que votre enfant ne développe de déformation positionnelle. L’objectif est d’éviter autant que possible que sa tête ne se retrouve appuyée de manière prolongée sur une surface dure et que l’enfant ne développe ou ne conserve une attitude préférentielle d’un coté (tête plus souvent tournée d’un côté) :

  • Changer l’enfant de sens dans le lit tous les jours (inverser tête et pieds)
  • Pour l’alimentation alterner la position et donner le biberon à bébé tantôt d’un côté, tantôt de l’autre
  • Solliciter l’enfant autant à droite qu’à gauche
  • Éviter le contact prolongé de sa tête sur une surface dure, lors de l’utilisation prolongée des transats, cosys, sièges autos…
  • Privilégier, si vous le souhaitez, le portage en écharpe qui est très intéressant pour éviter une déformation positionnelle (mettre lien vers texte sur le portage)
  • Ne pas hésiter à signaler au médecin qui suit l’enfant toute attitude préférentielle ou suspicion de torticolis
  • Favoriser l’éveil sur le ventre : c’est le couchage sur le ventre qui est dangereux (facteur de risque évident pour la mort subite du nourrisson), mais le jeu sur le ventre dès les premiers mois, sous surveillance des parents, est très bénéfique pour l’enfant. Les recommandations mondiales préconisent 30 mn/jr. Procéder par paliers progressifs en fonction de l’âge de l’enfant, au départ 10 secondes puis on augmente progressivement. Voir article sur les exercices de repositionnement.
  • Consulter un ostéopathe si possible pendant la grossesse puis dans les 2 à 6 premières semaines de vie.
  • Si une déformation apparaît, il faut être très vigilant : surveiller et réagir vite au besoin. Pour cela, utiliser les techniques de repositionnement. Pour observer la forme du crâne de votre bébé, il faut le regarder en « vue de dessus », soit se placer au dessus de lui, pendant qu’une tierce personne le tient assis.

A partir de quand peut-on envisager un traitement par orthèse ?

Si votre enfant présente une déformation positionnelle trop importante. Ou que les différentes techniques de repositionnement, et les traitements du kinésithérapeute et/ou de l’ostéopathe n’ont pas été suffisants à rétablir la forme arrondie du crâne de votre enfant. Il peut-être envisager, avec votre accord, un traitement par orthèse dès qu’il approche 6-7 mois. Il s’agit d’un casque fabriqué sur-mesure qui va rediriger la croissance du crâne vers les zones plates, grâce au vide présent dans le casque à ces endroits là. Dans ce cas, il faut se tourner un centre de soin spécifique (Nantes, Paris, Bordeaux, Lyon, Marseille). A noter que plusieurs centres de soins peuvent donner leur avis par mail si vous leur communiquez des photos de la tête de votre enfant.

Remarque :

Il est important de bien différencier les déformations positionnelles (plagiocéphalies/ brachycéphalies) des déformations organiques, appelées aussi craniosténose.
En effet, ces dernières résultent d’une fusion prématurée d’une ou plusieurs sutures crâniennes et ne nécessite de ce fait pas le même traitement. Dans ce dernier cas, il faut consulter un spécialiste compétent en la matière.

Informations issues du site de l’Association Plagiocéphalie Infos et Soutien©2013, qui informe et sensibilise le public sur ces déformations crâniennes, mais propose également une aide et des conseils pour les parents d’enfants atteints. Pour plus d’informations, et consulter leur FAQ :

 

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